Salut Tommy,

Il me semble que ca ne fait pas si longtemps que je t'ai présenté à mes amis "internet" (https://goo.gl/gFKjTi) que voilà il faut que je me résigne à te dire adieux. Tu auras réussi, en si peu de temps, à laisser une grande place dans notre petite famille.

Ton départ n'était vraiment pas prévu. La première visite chez le vétérinaire de mercredi soir était porteuse d'espoir mais la seconde, le lendemain matin, pour constater que l'hernie discale détecté la veille et dont on avait mis de grand espoir dans les médicaments prescrit par le vétérinaire avait complètement pris le dessus sur ton corps de grand marcheur: tes jambes arrières étaient paralysée, tu ne les sentais plus. Durant les 6 heures où je t'ai tenu dans mes bras chez le vétérinaire je sentais ton bas du corps de plus en plus mou, comme si tu le sentais de moins en moins. Tes "sœurs" sont venu nous rejoindre pour te prendre dans leur bras, pour être là pour toi dans ce moment qu'on n'avait pas imaginé survenir si tôt dans ta courte vie.

Ton départ laisse un grand vide dans la maison. Ton départ m'a comme rappelé que ma vie simple (ou simpliste diront certains) a besoin de tout ses quelques ingrédients pour s'y conjuguer avec un certains bonheur. Mes marches quotidienne avec mon "petit bull" ont fait parties de de nos bonheurs réciproque et il manquera désormais un ingrédient principale à mes marches. En guise de première marche depuis ton départ j'ai pris cette rue où tu ne voulais jamais tourner parce que tu préférais toujours tourner de l'autre coté vers le grand parc.

Quand tu nous savais trop occupé tu t'installais toujours à un endroit pour dormir et garder un œil sur nous pour l'instant où nous nous libérerions, ce qui signifie, pour nous, que tu étais toujours dans notre champs de vision. Si tu ne t'étais pas levé à 5:30hrs avec moi le matin, tu venais me retrouver un peu plus tard au beau milieu de mes nombreux appels du matin, mais c'est vrai que durant tout l'été tu préférais te lever très tôt pour mieux aller dormir sur le sofa du balcon arrière... à attendre que je termine de déjeuner.

Mais où avais tu appris à lire l'heure? Vers midi, les jours où je travaillais de la maison, tu venais me chercher pour la marche. "Quoi, tu dois diner avant?" semblais-tu me dire en me regardant diner. Même chose vers 16hrs en fin de journée, tu te couchais sur le sofa à coté de mon bureau pour me rappeler qu'il y a autre chose dans la vie que le boulot. A moins de température non clémente, c'était la marche du grand parc qu'il te fallait. Mon fitbit, qui ne connais rien au bonheur, semblait déçu de tout ces arrêts à tout bout de champs... Ton fitbit à toi, ton fitbark, qui est le gadget imposé par ton maître geek, quant à lui, m'a demandé ce matin si tu allais bien car il n'a pas détecté de mouvement de ta part.

Pour attirer l'attention de Sophie et Nadia tu savais comment t'y prendre. On avait beau leur dire de ne pas laisser leur linge trainer par terre et de ne pas oublier de fermer leur tiroir à linge, tu semblais savoir exactement quel morceau de linge prendre pour aller marcher tout tranquillement à coté d'elles en te demandant en combien de temps elles réussiront à t'attraper cette fois ci... Et les semelles de souliers que tu aimais tant sortir des souliers... et que les filles cherchaient le matin venu. Tu étais devenu pas mal expert à ce petit jeu, ca ne te prenait plus tellement de temps à réussir à sortir les semelles. Un peu embarrassant toute fois quand tu faisais de même avec les souliers de la visite, je trouvais çà trop drôle pour véritablement te gronder, j'ai jamais été un bon "maitre" dans ce sens là. Même chose pour la balayeuse dont je n'ai jamais voulu t'apprendre qu'il ne faut pas l'attaquer pendant que Marie s'en servait...

Il aura fallu que le ti-cul en moi atteigne ses 50 ans pour laisser un chien coucher dans son lit à l'occasion. Tu vois comme je ne pouvais pas te dire non. Même si c'était rare qu'on te donnais de la nourriture de table (ok tu connaissait le mot "poulet" et ce fut, sans qu'on s'en doute, ton dernier repas) tu avais remarqué cet été qu'il t'était facile de quémander un morceau de bacon quand l'odeur apparaissait dans la maison.

Des fois tu te pensais plus gros que tu étais en réalité, comme si tu te pensais Pit Bull, d'où ton surnom de "petit bull". Mais en général tu attirais les regards et attention de tout le monde lorsqu'on prenait nos marches. Tu semblais fière de marcher avec moi, et moi j'étais fière de voir que tu portait attention au gens qui voulais te voir, surtout les petits enfants qui voulait "voir le petit chien".

Tu laisse un grand vide. Tes bébelles traînent encore dans la maison, comme une signature, comme si c'était pas grave dans notre maison si tout n'était pas en ordre en autant qu'il y a de la vie que le justifiait. Il va bien falloir faire le ménage, mais écrire sur toi me semblait plus important.

Salut Bouboule.



A ma fête Tommy avait le poils long, comme je l'aimais, et quand je l'appelais "Bouboule".
Sur le plancher on peut remarquer qu'il a attaqué une semelle bleu avec d'attaquer la pantoufle de Marie
Sur mon sac d'ordinateur de travail.
"Je l'ai eu cette fois-çi, il ne nous dérangera plus!" semble dire Tommy.

"Non, je n'avais aucune intention envers ce rouleau de papier de toilette, juste lui dire bonjour".

"Et puis, mon chrono, il s'est amélioré ou pas?"

"Sophie?"


"cool une bouteille de platique!"