Noël aura été un tantinet différent cette année pour nous étant donné que ce fut la première fois que nous recevions nos deux familles en deux soirées, sois le 24 et le 25. Je ne saurais considérer nos familles de "nombreuse" étant donné que ceci est très relatif, car je connais des familles qui doivent réserver des salles communautaires pour se rencontrer. Mais ce fut des soupers de 17 et 21 personnes que nous avons organisés. Le nombre de 21 (tous adultes) fut une première pour nous et il aura fallu enligner 3 tables pour y assoir tout le monde. La 3e table avait une extrémité à mi-chemin du salon comme quoi il y a encore un peu d'espoir et d'espaces pour les futures "chums" et "blondes"...

Bien qu'on appréhendais d'une certaine façon qu'on serait exténué après avoir reçu tout ce monde on s'est retrouvé le 26 au matin avec un constat différent de ce qu'on appréhendait: on aime mieux recevoir que d'être reçu. Puisque je suis de façon générale d'un mal à l'aise généralisé lors de soirée entourée de plus de 3 autres personnes, le fait de me retrouver dans ma propre maison me permet de me tenir occupé lorsque je sens que ma présence n'est pas si nécessaire autour d'une discussion ou lors d'un long monologue de quelqu'un sur sa vie en apparence si extraordinaire.

Tommy semble apprécier son premier Noël!

Mais de façon générale nos familles participent à la réception, ce n'est pas comme si tout le monde s'attendait à être servi comme au restaurant. Bien qu'on à pas embrassé l'approche "potluck" où tout le monde amène une partie du souper, certains contribuent avec un gâteau fait maison ou dessert acheté, une soupe ou une entrée, du vin, etc., et durant la soirée certains vont aider avec sois le service, la vaisselle, etc. (Le café c'est moi, c'est la seule chose que je semble être capable de faire, mais ça, c'est un autre sujet). Donc lorsque plusieurs participent durant la soirée c'est beaucoup plus facile.

Ce qui a fait que les deux soirées se sont bien déroulées est principalement dû au fait que Marie, mon épouse, s'est préparée d'avance. Malgré un horaire très occupé par son boulot, le patin de Nadia et un gros imprévu entourant de nombreuses visites à l'hôpital pour son père, elle a su faire d'avance les tourtières, pains fourrés, biscottis, etc. Le congélateur s'est retrouvé pleins de trucs, alors que nous avions entamé à l'automne le projet de le vider au complet pour le nettoyer (projet avorté!!), et, Dieu merci, le temps froid aura amené notre "chambre froide" à une température proche de celle d'un frigo, ce qui nous a permis d'y entreposer tout plein de choses et même d'y dégeler la grosse dinde. La galerie arrière a aussi été convertis en "frigo à bière" pour les deux soirées... J'avais aussi pris les 2 journées précédant Noël en congé pour aider, mais avec mon talent j'ai du me contenter de laver la vaisselle et de monter les chaises...

De recevoir autant de gens nécessite pleins de trucs. Ça prend au moins 21 chaises, 21 verres à vin, 21 grandes assiettes, 21... vous voyez le topo... Pour y parvenir, on peut sois acheter de la vaisselle jetable (peu écologique) ou se résilier à démarrer le lave-vaisselle 3 fois durant la soirée. J'aime mieux l'approche lave-vaisselle, mais ceci signifie d'avoir assez de vaisselle pour tout le monde justifiant pourquoi on a accumulé autant de vaisselles durant nos 24 années de mariage.

Ceci pourrait être une contradiction avec le film "Minimalism" que j'ai regardé hier et dont le sujet m'intéresse beaucoup (http://minimalismfilm.com/news/ ). C'est un film dont j'avais appris l'existence lors de son lancement en début d'année alors qu'il était à l'affiche dans quelques cinémas. La raison pour laquelle j'ai pu le voir c'est qu'il est arrivé sur Netflix le 15 décembre en version anglaise avec sous-titre en français. C'est un documentaire plus qu'un film (ou un film documentaire) où on présente différents aspects du mouvement "minimaliste" qui est à contre-courant du modèle présentement à la mode en Amérique du Nord où tout est centré sur l'accumulation et la possession de bien sans véritablement se poser la question du pourquoi on achète tant. Tout est fait aujourd'hui pour nous inciter à acheter, à nous dicter ce que l'on devrait avoir dans nos vies pour être heureux et avoir une vie "remplie selon les normes sociales en vigueur. Et peu de gens semblent être capables de reprendre le contrôle de leur vie et de leur dépense.




L'approche minimaliste n'est pas qu'économique. Ce n'est pas qu'un mouvement de gauche antimatérialiste et anticapitaliste, mais une approche un peu plus large. Pour plusieurs le fait de posséder moins est une façon de simplifier leur vie et c'est ce qui m'attire le plus de cette approche.


Ce qui m'a amené à connaitre le film c'est qu'il avait été mentionné par le blogueur Leo Babauta (https://zenhabits.net/) que je lis régulièrement, lors de la création du film et de son lancement. Leo apparait dans le film, mais sa présence est un des points négatifs du film pour moi, car je m'attendais à plus de sa présence dans le film. Le contexte du film est sur la tournée de promotion à travers les États Unis faits pour leur livre par les auteurs du site http://www.theminimalists.com/. Bien que ceci est en toile de fond, leur message et les sections des présentations faits à différents endroits à travers les États-Unis ne sont pas ce que j'ai trouvé de plus intéressant dans le documentaire. Ce qui m'a apparu le plus intéressant fut les divers sujets autour du minimalisme présenté par diverses personnes. On y voit des maisons ou appartements fort intéressants, principalement celles avec des pièces dont on peut agrandir/rétrécir en fonction du besoin immédiat.
Un des sujets mentionnés qui aura capté mon attention est le project 333 (http://bemorewithless.com/project-333/) dont je ne connaissais pas l'existence avant d'avoir vu le film. La personne qui a débuté ce projet à voulu trouver une façon de simplifier sa façon de s'habiller. Pour se faire, elle a choisi un maximum de 33 morceaux de linge, d'article de mode et de bijoux qu'elle a portés durant une période de 3 mois. Tout le reste de son linge a été serré durant cette période de 3 mois. Bien qu'elle travaille dans un domaine d'affaire nécessitant qu'elle rencontre des clients et partenaire d'affaires, elle a réussi à agencer sa garde-robe minimaliste de sorte que personne ne se rende compte qu'elle n'avait utilisé que 33 articles de mode. À la fin des 3 mois, elle a recommencé avec une nouvelle sélection de 33 morceaux de linge pour un autre 3 mois... Une belle façon de réduire ce que l'on a dans notre garde-robe et de réévaluer tout ce linge que l'on conserve. En lisant le blogue de l'auteure, j'ai bien aimé le fait qu'elle mentionne que le but n'est pas de souffrir en faisant ceci et qu'on peut ajuster au besoin. Ceci est vrai pour tout en fait, il ne faut pas en faire une doctrine.


Si le sujet vous intéresse, le film est disponible sur Netflix Canada et É-U. Il est aussi disponible en location ou achat sur Google Play, Itune, Amazon, etc...


Dans un sujet très similaire, il y a le livre "En as-tu vraiment besoin?" du chroniqueur/comptable Pierre-Yves McSween. Ce n'est pas un livre sur le minimalisme en tant que tel, mais une introduction aux finances personnelles, sujet nécessitant que l'on se questionne sur notre façon de consommer. Si la génération précédente avait son "Babier Riche", la présente se posera la question "En as-tu vraiment besoin?". Je vous recommande ce genre de lecture pour avoir un point de départ sur la gestion de vos finances personnelles. Mais si lire n'est pas votre truc, je vous suggère de simplement méditer sur le titre du livre...



Mais je ne sais trop si je vous recommande vraiment ce film et ce livre à ce moment-çi de l'année. Je ne voudrais pas vous faire manquer les ventes du boxing day/week. Peut-être que Janvier serait mieux alors. Mais je ne voudrais pas vous faire manquer les "ventes trottoirs" de tout les restant de produits non vendus durant les fêtes avec des rabais inimaginables encore une fois.. Février sera un bien meilleur mois alors... mais ne venez pas vous plaindre si vous avez manqué les tout premiers choix de ce qui sera la mode printemps 2017..... #soupir


Citation provenant du film: "Love people, use things... not the opposite"