Voici le couplet d'un classique de Francis Cabrel qui reste tout aussi d'actualité aujourd'hui qu'au moment de sa parution en 1981, et auquel je dois avouer m'y être souvent identifié pendant ma vie:


J'aimerais que quelqu’un vienne et me délivre,
Mais celui que je viens de choisir
M’a donné juste assez pour survivre
Et trop peu pour m’enfuir.
Je reste prisonnier de mes promesses
À tous ces marchands de tapis
Qui me font dormir sur de la laine épaisse,
Et qui m’obligent au bout de chaque nuit...
À prendre ma place dans le trafic...
À prendre ma place dans le trafic.


Mais maintenant, après tout près de 40 ans d'écoute de cette chanson, c'est surement à cet autre couplet de la chanson auquel je m'identifie le plus :

Il y a tellement de choses graves
Qui se passent dans mes rues
Que déjà mes enfants savent
Qu’il faudra qu’ils s’habituent
À prendre ma place dans le trafic...
Ma place dans le trafic…


Et la raison pour laquelle j'en parle c'est parce qu'ils ont sorti aujourd'hui, pour la première fois en version restaurée, ce clip créé en 2000. Pour le fan que je suis.