Avez-vous lu le dernier livre de Daniel Pennac, celui qui est présenté comme étant la conclusion de la série sur la famille Malaussène et au titre révélateur de "Terminus Malaussène"?

Moi pas, et ce n’est pas que je ne veux pas, c'est que ma tête m'emmène continuellement "ailleur" avant de m'amener à lire ce nouveau livre.

Disons que le tout a débuté en lisant un article au sujet du livre dans La Presse. L'auteur de l'article recommandait aux lecteurs intéressés par "Terminus Malaussène" d'aller relire avant le livre qui le précédait, paru en 2017: "Le cas Malaussène 1: Ils m'ont menti".

Ce que j'ai fait.

J'ai relu le livre et avec la mémoire que j'ai on peut dire que ce ne fut pas un luxe, car j'en avais oublié bien des bouts. Je me suis replongé totalement dans ce monde "Malaussène" que j'aime tant. J'en ai profité pour commencer par la fin du livre...

C'est vrai que dit de même c'est loin d'être claire si vous ne connaissez pas le livre, mais ce qu'il faut savoir c'est qu'à la fin du livre il y a une section "Répertoire" où le nom de tous les personnages et principaux lieux sont nommé et décrit sommairement. Donc j'en ai profité pour extraire ce chapitre complètement et l'amener dans mon "Evernote" pour le consulter au besoin (il me fera plaisir de partager la page web à quiconque m'en fera la demande).

Anecdote: c'est en regardant cette longue liste de personnages et de lieux que je me suis demandé si quelqu'un avait remercié l'auteur d'avoir au moins conservé simple le nom des chiens que la famille a eu en les nommant tous "Julius le Chien". Le clan Lemay avait fait similaire en nommant tous leurs chiens Copain à une certaine époque.

Mais une fois le livre Le cas Malaussène 1: Ils m'ont menti terminé c'est là que les choses se sont compliquées un petit peu. En temps normal ça aurait du me donner le goût d'entamer immédiatement "Terminus Malaussène" mais ce ne fut pas le cas. Du moins, ce ne fut pas "que le cas", car ça m'a donné le goût de lire le précédent livre aussi.

On retourne donc en 2012 avec le livre "Au fruit de la passion" où l'histoire se passe autour de Thérèse.

Si vous ne connaissez pas Thérèse, voici comment elle est présentée dans le fameux "Répertoire":

Thérèse : Sœur de Benjamin et fille de sa mère. (Père inconnu.) Adolescente, elle pratiquait la divination sous toutes ses formes. Ici, elle se contente d’être la mère de Maracuja.

Donc, un autre livre que j'ai eu le plaisir de redécouvrir. Encore une fois, lus avec toute l'intensité que suscite cette série pour moi.

Mais à la fin du livre, encore le même dilemme, et j'ai eu le goût de lire le livre précédent encore une fois. Intitulé Monsieur Malaussène.

Et c'est là que ça se corse un tantinet. C'est que je me suis rendu compte que c'était le seul livre de la série que je n'avais pas en format pour mon Kobo, que je possède seulement en format papier. Oh! que j'ai été content de reprendre ce livre de 1995 pour y découvrir le petit mot écrit par mon amoureuse alors qu'elle m'offrait, avec la complicité de notre grande fille, ce livre pour la fête des Pères. Disons que notre 2e enfant était en préparation dans le giron de sa maman à ce moment-là.

Mais j'ai trouvé ça un peu difficile de lire le livre en format papier maintenant que je suis tellement habitué à ma liseuse Kobo. L'épaisseur du papier qui fait paraitre la page du dessous légèrement, le besoin de lire là où un éclairage adéquat est disponible, la quasi-impossibilité de pouvoir faire des sous-lignages qu'il sera facile de conserver par la suite, lire à une main, lire alors que l'amoureuse dort paisiblement à côté sans être dérangée, grossir les caractères magiquement au besoin...

J'ai comme pris un coup de vieux là. Pas tellement à cause du nombre d'années séparant cette relecture à la précédente (quoi que vu sous cet angle ça ne me rajeunit pas!), mais surtout le besoin d'utiliser une plateforme mieux adapté à mes besoins. Étrange sensation de "vieux", car je connais beaucoup de gens "plus vieux" que moi qui n'ont jamais été capables de s'adapter à un outil tel qu'une liseuse électronique.

Donc ma lecture est temporairement sur pause. J'ai fait la demande du livre électronique auprès de la BANQ et on m'y annonce que je recevrais le livre dans 2 jours.

Donc à défaut de lire, je prends le temps de parler de livre. Sans vraiment en parler finalement.

Mais je me pose de sérieuses questions sur ma situation. "Suis-je normal Docteur de lire cette série (ou partie de série) en ordre inversé? "

Ironiquement, c'est Daniel Pennac qui est le plus grand défenseur des droits du lecteur, car dans son livre Comme un roman il y énumère ses 10 droits du lecteur. (Juste à mentionner ce titre, je me demande si je n'aurais pas du prendre un peu de temps pour relire ce livre en attend mon Monsieur Malaussène. )

Voici la liste des 10 droits du lecteur:

  1. Le droit de ne pas lire.
  2. Le droit de sauter des pages.
  3. Le droit de ne pas finir un livre.
  4. Le droit de relire.
  5. Le droit de lire n’importe quoi.
  6. Le droit au bovarysme.
  7. Le droit de lire n’importe où.
  8. Le droit de grappiller.
  9. Le droit de lire à voix haute.
  10. Le droit de nous taire.

Pas de trace pour "Le droit dté lire une série litéraire en ordre inversé". Bien entendu il y a dans mon cas un peu du #4, ca fait aussi un peu partis du #5, c'est motivé par le #6, et mon kobo m'aide pour le #7...

Mais finalement c'est peut-être le #8 qui se rapproche le plus à ma situatipin: Le droit de grapiler. Qui est définis ainsi dans le livre:

C’est l’autorisation que nous nous accordons de saisir n’importe quel volume de notre bibliothèque, de l’ouvrir n’importe où et de nous y plonger un moment parce que nous ne disposons justement que de ce moment-là.

Je concède que c'est tiré par les cheveux, mais sur une vie entière qu'est-ce que passer quelques jours à relire un quelconque livres si ce n'est ppis une sorte de grapillage?

Donc si je vous posa-s la question "Avez vous lu le dernier Malaussène?" c'est que moi je ne l'ai pas (encore) lu.

Est-ce qu'après avoir relu Monsieur Mallaussène vais-je finalement lire "Terminus Malaussène" ou vais-je vouloir relire èe livre que le précéde, sois "La petite Marchande de prose"?

Ce livre, "La Petite Marchande de prose" par où toute cette aventure littéraire a véritablement débuté pour moi. Ce livre où je me suis laissé surprendre par l'auteur, par son style, p-parcourstuation à mi parcour du livre... De ce que je me souvienne, lire ce livre fut pour moi le début véritable de lire pour le plaisir de lire. Un plaisir que je souhaite à tous de trouver éventuellement.


*Photo gracieuspté de mon espionne Parisienne préférée, mais en zoomant sur la photo on constate facilement qu'elle est assez amateur comme espionne.